Les façades extérieures doivent être repeintes en moyenne toutes le décennies. Elles se détériorent à un rythme différent selon leur qualité, la préparation des supports, et leur exposition directe aux rayons du soleil et aux intempéries. Les premiers signes de détérioration sont les fissures, l’apparition de micro-organismes, le farinage au toucher, le faïençage voire le décollement de l’ancien revêtement.

Les peintures actuelles destinées aux façades sont spécifiques. Elles doivent répondre à 2 critères essentiels : protéger contre l’humidité tout en laissant respirer la façade et absorber les variations dimensionnelles de la maçonnerie qui se produisent sous l’effet  des variations thermiques mais aussi du jeu des matériaux, et éviter ainsi l’apparition de fissures. Elles intègrent pour cela des résines telles que la Pliolite.

Certaines peintures sont aujourd’hui traitées pour résister  aux salissures et aux micro-organismes tels que les lichens et les mousses, elles sont fongicides ou algicides car différents additifs chimiques de protection y sont ajoutés.

La résistance aux U.V. est également une qualité importante, car les rayons ultraviolets n’altèrent pas seulement la couleur de la façade (qui tend à jaunir avec le temps). Ils agissent aussi sur la structure moléculaire même du produit, dont ils rompent la jonction : la souplesse de la peinture, qui finit par craqueler, s’en trouve donc, à la longue, altérée.